Le premier ministre norvégien a trouvé un bon moyen de se rapprocher de ses électeurs : se faire passer pour un chauffeur de taxi. Après tout, s'il est bien des lieux où l'on se laisse aller à la confidence, c'est bien dans ce type de transport, où le chauffeur, toujours affable, est souvent une autocritique de tout système en place.
L'idée, pas si mauvaise, aurait réellement pu avoir du sens, si le chauffeur n'était pas habillé en costume de marque, n'avait un langage déformé par des années de politique et un visage qu'on voit tous les jours à la télé. Elle aurait surtout eu du sens si, en lieu et place des passagers, n'étaient pour la plupart des sympathisants payés pour la course...
En tout cas, la mission est réussie. Le buzz est fait. Quant au résultat des élections, quelques semaines à tenir...